L'éclairage fait défaut au CTS et le personnel aussi. Seuls quelques étudiants, reconnaissables à leur tablier trop blanc, en hantent les couloirs. L'administration de l'hôpital doit prendre en charge ces aspects. Mais à défaut de grande réalisations ; l'on se contente de badigeonner les pavillons dont l'intérieur reste le même ; désolant ! C'est la mésaventure vécue par plusieurs patients qui réclament une carte de groupage au centre de transfusion sanguine, CTS, du CHU Mustapha Bacha. Mais pas seulement. Toutes les opérations de prélèvement de sang, leur assure-t-on, ne se font plus au niveau de ce service ou de ce qu'il en reste. « Des travaux engagés depuis plus de deux mois dans les anciens locaux du service de prélèvement sanguin font que ces opérations ont cessé. Ainsi, les demandeurs de carte de groupage ou de simples analyses de sang, doivent voir ailleurs, puisque les infirmières sont dans l'incapacité de le faire, le bureau que leur a affecté l'administration est trop exigu », assure un infirmier. La réception des quelques patients se fait d'ailleurs à un pas de la porte où a été placé un bureau encombré par des tubes remplis de sang et les ordonnances et autres « bons ». Mais ce qui ne manque pas d'intriguer les nombreux patients, c'est le fait que ces mêmes infirmiers leur demandent, tout bonnement, de faire des « piquages » dans les autres services et de ramener après les tubes pour analyse. Le service sur lequel jettent souvent leur dévolu ces infirmiers est celui de gastro-entéro, moins encombré. Une fois dans ce service, un constat s'impose aux infortunés patients : « C'est interdit de faire aux malades des autres services des prélèvements sanguins », tonne une infirmière affrontée, toujours aux demandes de malades qui « trimbalent » leurs tubes. Les infirmiers du centre envoient les patients au pavillon des urgences ; mais là aussi on refuse de prendre en charge les malades. « Il faut connaître quelques uns pour tout prélèvement sanguin », informe un agent. C'est le cas du patient qui s'est approché de notre rédaction qui a été « piqué » au service de réanimation. L'éclairage fait défaut au CTS et le personnel aussi. Seuls quelques étudiants, reconnaissables à leur tablier trop blanc, en hantent les couloirs. L'administration de l'hôpital doit prendre en charge ces aspects. Mais à défaut de grande réalisations ; l'on se contente de badigeonner les pavillons dont l'intérieur reste le même ; désolant !