Les activités informelles, qui ont pris de l'ampleur surtout lors du mois de Ramadhan et qui se sont prolongées après la fête de l'Aïd, viennent d'être sévèrement réprimées par les forces de l'ordre qui ont ainsi dégagé des voies publiques grouillant d'une foule compacte. Auparavant, les automobilistes ne s'y aventuraient guère de crainte d'être pris dans un fouillis inextricable. L'air content, un riverain nous dira : « Finis les désagréments et le vacarme. Maintenant nous pouvons stationner devant nos maisons et sortir sur nos balcons sans entendre les insultes des marchands ambulants se disputant un coin pour s'installer. Pourvu que cela dure. » Serait-ce la fin de l'informel à Boufarik ? Il est difficile de le croire lorsqu'on sait qu'en chassant le naturel il revient au galop. En effet et cela s'est vérifié à plusieurs reprises par le passé, il suffit que les forces de l'ordre ne fassent pas de ronde quelque temps pour que les marchands ambulants réapparaissent de nouveau.