Au vu du nombre d'accidents de la route enregistré, la RN44 est tristement pressentie pour décrocher la première place à l'échelle nationale. En effet, à eux seuls, les deux accidents survenus sur la RN en question, au mois de septembre dernier, ont fait au moins 52 blessés. Le premier est arrivé à hauteur de Kharaza, suite à la collision entre un mini-bus et un semi-remorque, avec un bilan de 31 blessés, et le second, dû au dérapage d'un bus à hauteur de l'aéroport Rabah Bitat, a, quant à lui, causé des blessures, pour la plupart assez graves, à 21 personnes. Heureusement, aucun décès n'y a été enregistré. Ce qui n'était malheureusement pas le cas pour celui survenu sur ce « coupe-gorge » qu'est la RN44, où deux personnes y avaient laissé la vie. Le terrible accident a été causé par un automobiliste ayant fauché leur motocycle à hauteur du complexe Asmidal. Il est de notoriété que août est le mois où se multiplient, à une cadence accrue, les accidents de la circulation, or, c'est en septembre que le record a été battu. Ainsi, durant ce mois, de 105 évacuations de blessés, victimes d'accidents de la route, vers les structures sanitaires de la wilaya par les éléments de la Protection civile, celles-ci sont passées à 171 en septembre. Ce mois, qui a coïncidé avec le Ramadhan n'a, faut-il le dire, pas été de tout repos pour les sapeurs-pompiers. Ces derniers y ont totalisé pas moins de 1 483 interventions, aussi bien en terme d'accidents de la route, d'incendies de forêt, de récoltes que d'évacuations sanitaires. En la matière, les services de la Protection civile ont eu à intervenir pas moins de 535 fois. Des interventions grâce auxquelles 439 personnes ont pu être secourues car ayant souffert de crises d'asthme, de piques de tension artérielle/glycémie, de crises cardiovasculaires ou autres. Les psychologues de ces mêmes services n'ont, eux non plus, pas chômé. Ils ont pu assurer une prise en charge psychologique efficace au profit de plusieurs personnes en détresse vitale, en danger immédiat, en sévère crise nerveuse, ou ayant tenter de mettre fin à leurs jours. Pour ce qui est des malades graves, bien qu'étant intervenus avec célérité, les éléments de la Protection civile n'ont malheureusement pu sauver la vie de 7 personnes atteintes de maladies graves, brûlées au troisième degrés ou électrocutées. Par ailleurs, le mois de septembre a également été marqué par une sensible hausse des feux urbains et industriels. Cent treize (113) incendies ont nécessité la mobilisation d'importants moyens humains et matériels dont disposent les différentes unités de la Protection civile de Annaba. Ces incendies étaient d'origines diverses : électriques, fuites de gaz enflammées, feux d'appartements, de locaux commerciaux, de voitures, en plus de ceux s'étant déclarés dans les entreprises industrielles.