La direction du RC Kouba a vite réagi à la dernière sortie médiatique du président de la FAF, Hamid Haddadj, qui a affirmé que « la FAF n'a pas fauté dans l'affaire qui l'opposait au RCK puisqu'elle n'a fait qu'appliquer les règlements généraux et que les dirigeants koubéens ont pris le risque de procéder à des recours en sollicitant le TAS de Lausanne ». Dans un communiqué adressé à notre rédaction, la direction du club de banlieue rassure d'abord la famille koubéenne sur « le bien-fondé de la démarche légitime et pacifique observée par la direction du club vis-à-vis l'affaire FAF-RCK ». Les dirigeants koubéens affirment en outre qu'ils sont « légalistes » et « respectueux des instances et structures nationales et internationales », ainsi que des lois régissant l'activité sportive. Les Koubéens refusent d'endosser la responsabilité de cette affaire et se défendent : « Si l'affaire FAF-RCK est arrivée là où elle en est, ce n'est nullement pas la faute de notre club qui a défendu en toute loyauté ses intérêts. Le recours au TAS de Lausanne, en plus d'être un droit consacré dans les statuts de toutes les instances mondiales du sport, est une voie admise par la FAF pour le règlement de tout litige sportif. » Les dirigeants du RCK n'attendent actuellement que « la réintégration de leur club en division Une » et que « chacun assume ses responsabilités », conclut le communiqué.
