Un marché de la BD émergent et viable économiquement, vous y croyez ? Il y a des lecteurs, des gens qui produisent, l'offre et la demande sont bien présentes. Il manque juste une impulsion pour lancer la machine. Que manque-t-il aux jeunes talents pour percer ? Des supports qui leur permettent de s'exprimer, tels que notre revue. Il faut dire que l'édition ne s'intéresse pas à la BD, parce que ce n'est pas assez lucratif. On pense que l'Etat devrait encourager les jeunes et surtout leur donner goût à la lecture. Le but étant de produire et pourquoi pas exporter. Pourquoi votre revue ne s'y consacre-t-elle pas exclusivement ? Notre choix éditorial à Laabstore a été fait en fonction de ce que nous aimons et de ce qu'aime notre lectorat. Les jeux vidéo et la BD se rejoignent souvent dans des productions qui ne passent pas inaperçues. Même le cinéma en fait partie, le meilleur exemple sont les adaptations de BD en jeux vidéo tels que Tintin, Astérix, Naruto et autres.