Les préparatifs des fêtes de fin d'année vont bon train à Oran. Chacun se prépare à accueillir la nouvelle année à sa manière et surtout selon ses moyens. Certains préfèrent fêter le réveillon outre-mer, d'autres à l'intérieur du pays, plus exactement au Sud. L'organisation de ces séjours est assurée par certaines agences de voyages qui sont prises d'assaut depuis quelques jours par les personnes qui veulent fêter le nouvel an à l'étranger. Certaines destinations semblent intéresser particulièrement ces dernières, dont l'Egypte, le Maroc, la Turquie et la Tunisie. Ce dernier pays accueille, chaque fin d'année, des touristes fidèles qui aiment passer ces fêtes en famille, en raison, dit-on, des prix attractifs proposés par les agences de voyages. Un séjour d'une semaine en demi-pension, plus le dîner du réveillon, ne dépasse pas les 40 000 DA, selon un responsable d'une agence de voyages située au centre-ville. « On a acquis une clientèle fidèle qui préfère passer les fêtes de fin d'année en famille, lesquelles coïncident avec les vacances scolaires », notera notre interlocuteur. Le Maroc semble également attirer plusieurs personnes qui aiment découvrir la beauté de ce pays, surtout après la suppression des visas. Seulement, la cherté des billets d'avion proposés à 25 900 DA et la non-réouverture des frontières terrestres découragent ces dernières. « Le manque de vols desservant le Maroc nous pénalise également », ajoutera encore un responsable d'une agence de voyages qui précisera au passage que les vols vers ce pays seront renforcés à partir du mois de février prochain. « On se rattrapera l'année prochaine », promet-il. L'Egypte intéresse aussi certaines couches de la société. Les séjours de fêtes de fin d'année sont plus chers que dans les autres pays. Les agences de voyages proposent une semaine en Egypte à 47 700 DA, plus 510 euros. Ce séjour compte 3 nuits à Charm Echeikh, une destination de rêve selon les personnes qui s'y rendent. Les petites bourses préfèrent fêter la fin d'année dans le Sud du pays, bien que peu d'agences organisent des séjours dans ces villes, en raison, précise-t-on, du manque de vols desservant ces dernières. Les gens se plaignent aussi, selon un responsable d'une agence de voyages, du manque d'infrastructures hôtelières. Or, les meilleurs séjours, dira notre interlocuteur, sont ceux passés dans les camps de sable pour apprécier la magie du Sud.