La nouvelle faculté des sciences humaines érigée à proximité de l'USTO n'a pas, même si ses aspects positifs sont indéniables, rempli toutes les conditions pour un meilleur suivi des études et, derrière son aspect architectural flamboyant, se cachent des imperfections qui auraient pu être évitées si les concepteurs avaient pris en considération les besoins réels de ce à quoi elle était destinée. Aujourd'hui, elle abrite le départements des sciences de l'information, celui de l'histoire et, enfin, le département de bibliothéconomie et sciences documentaires. « Nous sommes victimes de notre propre réputation d'une branche qui offre le plus de débouchés à la fin du cursus », atteste Abdelkader Abdelillah, chef de département de cette filière relativement nouvelle qui a été créée au milieu des années 80 et qui accueille aujourd'hui, exemple pris à titre indicatif, près de 1 000 étudiants, ce qui est énorme pour cette branche. Ils sont 400 en première année de licence contre 74 pour la 4ème et, en ce qui concerne le DEA, ils sont 195 en première année contre 72 en 3ème année. L'administration est à l'étroit pour manque de bureaux. Les enseignants n'ont aucun espace à eux, notamment pour recevoir leurs étudiants en cas de besoin ou pour préparer des activités pédagogiques alors que la bâtisse regorge d'espaces perdus qui n'ont été affectés à aucune fonction. Pour des raisons qui n'ont pas été prises en compte à la réception du bâtiment, l'étanchéité pose problème et les effets des fuites d'eau sont encore visibles. Dans beaucoup de lieux, comme les amphithéâtres, le réseau électrique est défectueux et des zones entières se retrouvent mal ou pas du tout éclairées. Les usagers posent également le problème de la salle informatique avec un matériel devenu obsolète et partagé par les 3 départements, ce qui ne facilite pas l'organisation de son utilisation. Parmi les aspects positifs de la faculté, on cite la bibliothèque centrale bien fournie et très bien éclairée, offrant un espace de forme circulaire agréable tant aux étudiants qu'aux chercheurs. Les salles de classes sont spacieuses et conçues dans les normes pédagogiques avec une salle Internet d'une vingtaine de postes pour les étudiants. Les espaces verts à l'extérieur sont bien entretenus grâce aux agents de la pépinière.