Une vive polémique caractérise, ces derniers temps, les rapports entre le maire de la commune d'Ain-Dheb, 70 km au sud de Tiaret, et certains élus qui continuent de lui reprocher sa « mégalomanie » et « une conduite des affaires qu'ils jugent en inadéquation avec les textes et les lois, notamment le code des marchés publics ». Une polémique qui a fait soulever des organisations et des associations locales se disant toutes « vouloir se solidariser avec le P/APC ». Ce dernier, Hadj Mohamed Miloudi, d'obédience FLN, dans ses énièmes réponses à ses détracteurs est venu à la maison de la presse pour réfuter les allégations que ses pairs avaient égrenées dans une lettre pétition. Mais au fait, de quoi s'agit-il ? Selon les cinq élus protestataires sur les onze que compte cette assemblée, « le maire gère l'enveloppe destinée à la réfection des établissements scolaires en recourant à la régie sans passer par le code des marchés publics qui lui fait obligation de procéder par avis d'appel d'offres », et qu'« il s'appuie sur une main-d'œuvre non qualifiée pour procéder aux travaux », « générant ainsi des retards dans certains projets, à l'exemple de la garderie d'enfants ». Enfin, ils lui reprochent la « gestion d'une carrière d'agrégats sans le consentement de l'assemblée ». La lettre expédiée au chef de daïra et au P/APW a donc suscité une réponse sèche du maire.