En dépit de la conjoncture favorable ayant permis la scolarisation de tous les enfants de 6 ans, et ce depuis la démocratisation de l'enseignement, le taux d'analphabètes demeure trop élevé dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, notamment dans les communes enclavées. C'est justement dans les petites communes, à l'instar de Djazia, pour ne citer que celle-là, où l'on recense le plus fort taux. En tout état de cause, le taux d'illettrisme atteint les 19%, ce qui est en soit effarant et incite les responsables à redoubler d'efforts pour en réduire la portée. Lors de la dernière rencontre initiée par l'office national d'alphabétisation, organisée à l'occasion de la journée mondiale portant sur cet épineux problème, il a été relevé que le taux d'analphabétisme demeure trop élevé. Au cours de l'année 2007/2008, près de 8 613 personnes ont suivi des cours d'alphabétisation. Il a été relevé aussi que sur le nombre total des apprenants, 85% appartiennent au sexe féminin. L'enseignement a été assuré par 510 enseignants et enseignantes. Pour cette année, l'office d'alphabétisation compte recruter 125 autres enseignants pour assurer un meilleur encadrement et réaliser des résultats autrement performants en matière d'instruction. Avec plus de 120 000 personnes illettrées, Oum El Bouaghi demeure une wilaya à la traîne en matière d'instruction. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à voir tous ces retraités qui sollicitent les services d'un écrivain public pour remplir le fameux chèque postal.