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Un conflit et des non-dits
Consulat général d'Algérie à Montréal
Publié dans El Watan le 29 - 12 - 2004

Après avoir travaillé en tant que conseiller social et juridique, avec un statut de contractuel au service du consulat général d'Algérie à Montréal pendant 42 mois, Abdelkader Mihoub, ancien magistrat et père de quatre enfants installé au Canada depuis 1994, s'est vu congédier par son employeur à la fin de novembre dernier.
Cependant, les motifs invoqués pour justifier sa mise à pied demeurent obscurs. De plus, le traitement qu'il dit avoir subi de la part du consul adjoint, Mustapha Lounis, le jour de son départ définitif, l'a profondément indigné et bouleversé au point où l'ancien magistrat, décrit par son entourage comme étant un homme discret et travailleur, connaissant les procédures (algériennes, québécoises et canadiennes) sur le bout des doigts, a décidé de sortir de son habituel réserve pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur l'arbitraire qui le frappe. D'anciens collègues à lui, sous le couvert de l'anonymat, ont témoigné du climat de favoritisme érigé en système par certains diplomates, à leur tête le consul général, Abdelaziz Sbaâ, à l'égard des contractuels, notamment ceux ayant été embauchés par son prédécesseur en poste actuellement dans la région parisienne. « Ce n'est plus possible de travailler dans un tel climat », avoue une source. D'ailleurs, dans une réunion convoquée en urgence en fin d'après-midi, il y a une dizaine de jours, qui visait à mettre en garde les employés un peu bavards, le consul général a rappelé à ses subalternes contractuels, les rudiments de la bonne conduite et les termes du contrat qui les lient à l'administration : cette dernière peut vous révoquer à n'importe quel moment, sans pour autant apporter une quelconque explication, a précisé le consul général. Les faits relatifs à l'affaire de M. Mihoub remontent au 26 novembre dernier, lorsque ce dernier se rend pour la dernière fois à son lieu de travail pour empaqueter ses effets personnels. C'est alors, que le consul adjoint, selon M. Mihoub, lui demande de vérifier le contenu de la boîte où était rangée sa propre documentation. Troublé, l'ancien magistrat demande la présence de deux témoins du personnel du consulat, chose que M. Lounis refuse. « Démontrant ma bonne foi et n'ayant rien à cacher, je me suis exécuté et plié à cet exercice diffamant », explique le concerné. Après avoir passé la boîte au peigne fin, le consul adjoint s'apprête à fouiller corporellement l'ancien magistrat. N'ayant rien trouvé de compromettant dans la boîte, M. Lounis justifie son geste en évoquant les ordres de son supérieur : « J'exécute les ordres du consul général », aurait-il dit à Mihoub. Dans un geste de colère, ce dernier ouvrit la porte pour se diriger vers le bureau du consul général, c'est alors que le public assiste à une escarmouche verbale entre les deux hommes. « (...) Je suis rentré au bureau du consul général, les larmes aux yeux. Quelle ne fut ma surprise, lorsqu'il a rejeté les allégations de l'auteur de l'ignominie et nié avoir ordonné un tel ordre », écrit M. Mihoub dans une lettre ouverte adressée au président de la République. La version des faits de M. Mihoub a été balayée d'un revers de la main par le consul adjoint qui dit ne jamais avoir eu l'intention de le fouiller. « Il n'en n'a jamais été question ! », nous précise le concerné. Interrogé, le consul général dit ne pas avoir de compte à rendre à quiconque sauf aux autorités concernées. Pour lui, il ne s'agit que d'une petite histoire sans importance. D'aucuns s'interrogent pourquoi l'ouverture du poste n'a pas encore été affichée et ne le sera probablement pas, car de l'avis du consul général, ce n'est pas nécessaire, « on reçoit deux à trois demandes d'emploi par jour, ce n'est pas les candidatures qui manquent dans la communauté ». Selon nos sources, tout porte à croire qu'il y a une candidature qui recevra une attention particulière, celle d'une connaissance du consul général qui a déjà été approchée, chose que ce dernier nie catégoriquement. Une autre source tient à nous préciser que l'enjeu du conflit actuel soulève la question fondamentale du statut du contractuel. « Au consulat, il n'y a que cinq diplomates en poste ; le reste, ce sont tous des contractuels qui sont à la merci des diplomates, ils n'ont pas de sécurité d'emploi, ne bénéficient pas d'avantages sociaux, ni de régime de retraite, ce qui les rend très vulnérables », explique notre source.

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