A Alger, il n'y a visiblement plus de aucun trottoir qui ne soit squatté par des personnes s'auto-proclamant gérants de parking. A peine l'automobiliste tente-t-il de se ranger sur le côté de la chaussée que des jeunes munis généralement de gourdins, en guise d'intrument de dissuasion, lui réclament un dû nullement mérité. C'est le cas pratiquement dans toutes les ruelles de la commune de Belouizdad, où stationner est devenu un véritable casse-tête pour les automobilistes, qui se voient contraints de régler des frais de stationnement même devant chez eux. Cette situation devrait interpeller les pouvoirs publics, quant à la nécessité de revoir la gestion de l'espace public, commun à tous.