Les PDG de la Banque extérieure d'Algérie et de Naftal, MM. Benaïssa et Remini, ont signé hier en début de soirée une convention portant sur la solution privative de paiement électronique. La cérémonie a eu lieu en présence des ministres des Finances et de l'Energie, du PDG de Sonatrach, des PDG des banques et plusieurs responsables de filiales. L'introduction de la carte à puce ou carte prépayée devrait être opérationnelle durant le premier semestre 2005 dans les 1 800 stations que gère Naftal selon le PDG de la compagnie. Dans un premier temps, elle touchera les entreprises et les gros clients. Les particuliers seront touchés par la formule à partir de septembre 2005. Pour le PDG de la BEA, c'est l'une des principales idées de la réforme bancaire, à savoir la solution monétique pour les stations-service. Pour le P-DG de Naftal, l'introduction de ce nouveau service répond au souci d'offrir aux clients des moyens modernes, faciles et fiables. Elle « offre également de gros avantages à Naftal en atténuant sensiblement la manipulation de l'argent en espèces au niveau de nos stations-service qui font l'objet de cibles pour certains délinquants et elle réduira également et graduellement le recours aux tickets à crédit », expliquera-t-il. La carte à puce établie avec la BEA n'est qu'un prélude à l'acceptation de toutes les cartes interbancaires, selon ses promoteurs. La prise en charge de l'investissement de ce projet se fera par la BEA et Naftal lui versera une commission sur le montant des transactions acceptées sur son réseau stations-service en guise de rémunération de ses services. Les essais qui ont été faits en matière de démarrage, d'activation, de rechargement de cartes, de paiement électronique et de télécollecte en agence BEA ont eu des résultats positifs dans les deux stations-service pilotes, selon Naftal.