Les habitants de mechta de Chouafaâ, un des bourgs les plus peuplés, qui se trouve à quelques encablures de la commune de Beïda bordj, au sud du chef-lieu de la wilaya, souffrent de moult problèmes. Selon les habitants, l'eau potable est devenue, depuis des mois, une denrée rare dans leur bourg, et le chemin principal menant vers leurs domiciles est dans une totale dégradation, dissuadant de ce fait les transporteurs privés d'assurer la desserte de Chouafaâ. « C'est surtout l'été que nous souffrons du manque flagrant d'eau potable, une seule source n'étanche pas notre soif et elle ne peut suffire à tout le monde, et le pire c'est que l'on n'est pas raccordé au réseau, qui passe non loin de nos foyers, alimentant Zraya en eau potable », dira un habitant. Et son voisin de renchérir : « Notre localité souffre depuis longtemps ; l'année passée, le wali a effectué des visites dans la commune, où on a entendu que plusieurs projets seraient destinés à notre localité, dont l'AEP pour les bourgs d'Ouled Litim, Ouled Thamen, Boukaba et Chouafaâ dans un délai de 8 mois, mais on n'a rien vu venir ». A signaler que la commune de Beïda Bordj, ainsi que ses nombreuses mechtas sont parmi les plus pauvres du pays. La première a beaucoup souffert durant les années de braise.