Mis en veilleuse depuis plusieurs années, l'institut municipal de musique, de chant et de danse, plus communément appelé conservatoire de Skikda, va enfin être pris en charge. Le P/APC avait évoqué, il y a quelques mois déjà, sa volonté de faire vivre à nouveau ce lieu, et la nouvelle avait, à l'époque, vite fait le tour de la ville et avait enchanté les amateurs de musique et d'art qui n'ont, jusque-là, jamais eu l'occasion de s'exprimer. Dans la continuité, une enveloppe de 50 millions de dinars a été allouée au projet. Les familles qui occupaient les lieux ont été relogées ailleurs et un bureau d'études local a été désigné pour présenter une ébauche de ce que sera le nouvel édifice. C'est cette même étude qui a été présentée samedi dernier à l'Hôtel de ville en présence du maire, de ses adjoints, du chef de daïra et de quelques figures de la musique locale. L'étude prévoit, à cet effet, la rénovation totale de la vieille bâtisse menaçant ruine, faut-il le rappeler. Le nouveau visage du conservatoire sera très moderne et devra répondre aux besoins de l'école, mais lui permettra surtout de renouer avec ses années de gloire. Une salle de danse, une scène, des salles d'artistes et de projection occuperont le premier étage de la bâtisse. Le deuxième étage comprendra 4 classes et 1 salon d'honneur. Après un long débat, durant lequel les élus insisteront surtout sur la nécessité urgente et indiscutable de préserver ce repère indéniable de Skikda, des recommandations ont été apportées et devraient permettre de corriger quelques « imperfections » relevées dans l'étude. Cette dernière sera de nouveau revue et présentée dans l'avenir.