Les habitants des cités Méziane Chérif et de Bouassba, ou encore ceux des agglomérations de Nouacer et d'El Ouazga, dans la commune de Bazer Sakhra, dont les maisons se trouvent à proximité d'un oued, sont hantés par le spectre des intempéries. La commune de Bazer Sakhra, située à 5 km d'El Eulma, et implantée en aval dans une zone à risque d'inondations, non loin d'une sebkha en formation, est l'une des régions les plus exposées en périodes de précipitations et de débordement des eaux pluviales charriées par un oued traversant la RN77 depuis 10 ans. En septembre 2007, le pont reliant les cités de Bouassba à la sebkha a été détruit par des eaux en furie qui ont fini leur course dans les champs. Le niveau des eaux a atteint 50 cm de hauteur, ce qui rendra impraticables toutes les voies de circulation. Les familles, désemparées, désertent leurs demeures dès les premiers signes de crues. Les habitants reviennent sur les inondations d'octobre dernier et leurs effets destructeurs. « Personne ne s'inquiète de notre sort ; il n'y a pas que les seuls riverains d'un cours d'eau à être en danger, quand les eaux débordent, c'est la panique sur les deux rives, et à plusieurs centaines de mètres à la ronde », lancent des citoyens résidant dans les alentours de l'hippodrome et potentielles victimes d'inondations.