Le Parti des travailleurs (PT) dénonce, encore une fois, la machine des privatisations qui a été remise en marche depuis quelques mois par l'Exécutif. Réuni en session ordinaire le 28 décembre, le secrétariat politique du PT met en garde le gouvernement quant aux conséquences de cette démarche politique. Le PT alerte, dans un communiqué rendu public hier, l'ensemble des travailleurs, syndicalistes et toutes les forces vives et appelle « à un sursaut national en défense de la nation ». S'inclinant devant la mémoire des victimes du séisme et des tsunamis qui ont dévasté une partie de l'Asie faisant plus de 100 000 morts, le parti de Louisa Hanoune se demande si le gouvernement « veut appliquer un plan de privatisation dont les conséquences sociales équivaudraient à celles d'un séisme ». Pour lui, la suppression dès le 1er janvier 2005 de la gratuité des soins, la désertification programmée de notre tissu industriel, la privatisation, l'entrée dans l'OMC et l'accord d'association avec l'UE, « s'apparentent à une œuvre de démolition gigantesque de notre pays ». Ainsi, le PT qualifie la situation telle qu'elle évolue actuellement de « très grave », estimant qu'une « politique permettant de préserver les conquêtes socioéconomiques, les nationalisations, la propriété collective de la nation demeure possible ».