Les navires accostés au port ou maintenus en rade dans la baie d'Oran n'ont pas claironné à 00 heure pour marquer le passage de l'année 2004 à 2005, comme ils ont l'habitude de le faire. C'était sans doute pour marquer le deuil qui a frappé les pays asiatiques. Un deuil devenu international avec la disparition également de touristes de diverses nationalités. En ville, l'ambiance à cette heure-ci de la nuit n'était pas aussi remarquable que les années précédentes. Sur le boulevard de Front de mer et juste en dessous, sur la route de la corniche, les nombreux fêtards qui se sont amassés face à la mer n'ont également pas eu droit aux tirs de feux d'artifice. Un calme relatif apparenté à une minute de silence observée à la mémoire des victimes du 5e plus impressionnant tsunami des 100 dernières années.