Les sessions de l'APW se suivent et se ressemblent à cause d'un conflit entre le président de l'assemblée et les élus de son parti, le FLN. Ces derniers, s'estimant lésés par la répartition des postes et commissions de l'APW, exigent une prise en charge rapide de leurs revendications. Ils ont fait part de leur détermination à aller jusqu'au bout pour obtenir satisfaction. Après avoir laissé passer le vote sur le budget primitif de 2009 et la motion de soutien au 3e mandat du Président de la République, les contestataires ont vivement réagi pour réclamer « l'apurement de ce contentieux » qui traîne depuis les élections de novembre. Devant le climat tendu qui y régnait, le président de l'APW a dû interrompre la session, retardant ainsi l'examen de dossiers importants concernant le gaz naturel, l'électrification rurale, la jeunesse et les sports, l'environnement et l'éducation. Des sujets qui peuvent attendre car la priorité pour les présents résidait dans l'adoption du budget qui concerne l'administration et la déclaration de soutien à la révision de la constitution. Le wali et son effectif ont dû quitter la salle sans avoir eu donc la possibilité d'exposer leur situation sur le développement socioéconomique de la wilaya. Alors, quelle sera l'attitude du nouveau Chef de l'exécutif de la wilaya face à une situation qui perdure avec des conséquences néfastes sur le développement local ? Sera-t-il amené à suspendre l'assemblée comme il l'avait fait pour deux APC ou laissera-t-il les choses en l'état ? Autant de questions qui restent sans réponses pour le moment. Il faut reconnaître que le premier responsable de la wilaya a hérité d'une situation difficile et parsemée d'embûches.