La peine capitale a été prononcé, la semaine dernière, par la cour de Guelma, à l'encontre de T.A. (34 ans) et B.R. (33 ans), auteurs du crime perpétré, le 18 décembre 2007, contre la personne de Mouaâtaz B. (18 ans). Au moment où tout le monde fêtait l'Aïd à Souk Ahras, la famille Bekhouche se réveille un certain 19 décembre 2007 sur la nouvelle de l'assassinat de leur enfant Mouaâtaz. Le corps inanimé, retrouvé au petit matin par un passant à la cité résidentielle Dallas, gisait dans une mare de sang et portait des traces visibles d'un double forfait. L'examen d'autopsie confirmera la thèse du crime prémédité commis à l'aide d'un sabre sur la victime qui a subi, en outre, des sévices sexuels. Les sept coups mortels portés sur le côté gauche du corps n'ont laissé aucune chance de survie au jeune homme, abandonné, dans la nuit du 18 au 19 décembre dernier, par ses agresseurs en pleine agonie. Sur les 20 suspects convoqués par les enquêteurs, deux personnes seront identifiées comme auteurs de ces deux actes odieux. Attiré dans un endroit isolé, le jeune Mouaâtaz a été contraint de boire une quantité excessive de boissons alcoolisées au point de perdre toutes ses facultés physiques et mentales. Les deux autres actes ont été commis sans grands efforts. Orienté vers la cour de Guelma, le dossier a été retenu avec, comme principaux chefs d'accusation, homicide volontaire avec préméditation et agression sexuelle.