Les retards accumulés par l'entreprise publique Sonelgaz, pour procéder aux raccordements tant en énergie électrique qu'en gaz de ville dans différents projets en cours de réalisation ou déjà réalisés, posent un sérieux problème si l'on se réfère aux termes d'un communiqué sanctionnant la dernière rencontre ayant opposé les principaux partenaires impliqués dans le processus de développement dans la wilaya. Rencontre qui a valu jusqu'à la présence M. Djelloul Bensid, président-directeur général (SDO-Ouest) et celle du directeur régional M. Boukram Farid. Le dernier communiqué de la wilaya parle en effet de « retards dans les raccordements de beaucoup de projets d'habitat, en zones rurales et urbaines, en gaz naturel et énergie électrique ». Des retards, ajoute cette source, qui touchent jusqu'aux infrastructures de santé, celles liées aux travaux publics, au logement et au secteur de l'Education. Les projets du secteur de l'Education et du Logement, essentiellement touchés bien qu'achevés, génèrent des conséquences lourdes sur les conditions d'études des élèves, notamment les internes à cause de l'absence de chauffage en cette période hivernale, nonobstant les aléas liés à la restauration, explique-t-on. Le communiqué évoque le chiffre de 1 384 logements achevés mais non pourvus en gaz et électricité. Situation qui, tout en retardant les livraisons de logements, ne concourt pas à l'amélioration du cadre de vie du citoyen, comme souhaité par l'Etat. S'agissant du gaz de ville, plusieurs localités, à l'exemple de Sidi Abderahmane, Tousnina, Aïn Dzarit, Aïn Mesbah, Zmalet El Emir et d'autres déjà déshéritées, a rappelé le chef de l'exécutif, restent desservies et ses populations souffrent énormément des retards. Le responsable de Sonelgaz, après ce triste constat, s'est engagé à s'impliquer directement avec l'appui des autorités pour infléchir la donne. Hier, M. Boukrami, qui nous a reçu dans son bureau, semble quand même relativiser et évoque plutôt un problème de communicabilité entre partenaires car, argue-t-il, « il y a, au-delà de la demande pressante, une réalité du terrain qu'il ne faut pas sous-estimer. Nos équipes procèdent ici et là à des branchements au profit de clients. Ces dernières, dira monsieur Boukrami, font face à une pénurie de postes de détente que nous nous sommes engagés à prendre en charge ». Pour le gaz de ville et l'électrification rurale, notre interlocuteur cite des lotissements pris en charge par Sonelgaz sur excédents des QLS et estime que le programme du gaz naturel dans certaines localités marche bien puisqu'on est à 50% de son exécution, sans omettre de réaffirmer sa position consistant à redoubler d'efforts pour impulser un plus avec la collaboration de tous.