Aménagements pour le boulevard du 20 Août Le boulevard du 20 Août, au centre-ville, nécessiterait des travaux d'extension de la voie, au vu de l'anarchie qui règne non loin des familles logeant à cette avenue, qui témoignent à ce propos : « Les trottoirs sont inexistants et les voitures stationnent devant les portes de nos maisons nous empêchant de circuler ; nous avons adressé plusieurs requêtes aux pouvoirs publics pour l'élargissement de la voie et la démolition du terre-plein qui s'est transformé en mini-gare urbaine, mais jusqu'à présent rien n'a été fait ». Pour sa part, le P/APC, M. Bounnemoura, expliquera : « Le dossier avait été confié à la Duc, qui avait à l'époque présenté une variante à laquelle nous n'avons pas participée, consistant en l'amélioration du terre-plein déjà existant. C'est-à-dire sa mise en valeur par la création d'un espace vert. L'étude nous étant actuellement confiée, nous en prévoyons la démolition, et ce afin d'élargir la voie et réaliser les trottoirs. Nous avons donc soumis notre proposition et attendons qu'elle soit approuvée ». Voilà de quoi réjouir la population. Du nouveau pour l'hôpital « L'hôpital d'El Harrouche sera doté, avant la fin de l'année en cours, de 5 nouveaux générateurs devant renforcer le service d'hémodialyse équipé actuellement de 5 appareils seulement », a déclaré M. Laâlani, adjoint à la direction hospitalière. La structure pourra ainsi prendre en charge 20 malades par jour, lesquels sont actuellement au nombre de huit (8). En outre, un appareil sera réservé aux urgences. On prévoit, par ailleurs, la réalisation d'un nouveau bloc réservé aux urgences pour une meilleure prise en charge. « Nous voulons détacher le service des urgences de celui des consultations afin d'éviter toute anarchie, d'autant plus que l'hôpital d'El Harrouche constitue un véritable carrefour », expliquera notre interlocuteur. Des favelas à la cité des Martyrs Certaines familles semblent encore souffrir des séquelles de l'ère coloniale, continuant, jusqu'à présent, à vivre dans des conditions pitoyables, à l'exemple des locataires de la cité des Martyrs, située au centre-ville. Plus de 150 familles s'entassent dans des « favelas », à raison de trois familles par habitation. Un ancien de la ville témoigne dans ce sens : « Ces habitations avaient été construites au départ pour abriter provisoirement les indigènes ; les veuves de chouhada y ont élu domicile depuis plus de cinquante ans sans que personne ne s'inquiète de leurs sort ». Les quelques familles que nous avons rencontrées crient à l'injustice : « Nous voulons juste que les autorités viennent constater de visu les conditions dans lesquelles nous vivons. On nous refuse les moindres travaux arguant à chaque fois du fait que ce sont de vieilles bâtisses destinées à la démolition ». Le maire d'El Harroucuhe, quoique touché par les conditions de vie des citoyens, tiendra cependant à éclaircir certains points. Relevant de fait la vie difficile de ces citoyens, il émettra le souhait de procéder à la démolition de ces bidonvilles, qui détériorent l'aspect de la ville. « Il ne faut pas croire que nous sommes insensible à la situation de ces gens, je ferai tout mon possible pour inscrire une opération de rénovation du quartier », a-t-il déclaré.