Les commerçants du boulevard de l'ALN ont énergiquement réagi à la décision prise par les autorités communales d'interdire tout stationnement au niveau de cette artère. Pris de court par cette décision « injuste et injustifiée », selon eux, des commerçants ont pris langue avec le maire pour protester sur cette interdiction qu'ils jugent pénalisante pour leur activité. D'ailleurs, avant ce contact entre le premier magistrat de la ville et les représentants de l'UGCAA, les plaques installées le jour par les agents de l'APC ont été enlevées la nuit. Si aucune décision n'a encore été prise au sujet de l'annulation ou du maintien de ces plaques, certains commerçants ont plutôt émis le vœu de voir les responsables locaux s'attaquer à l'anarchie qui règne à la rue du 20 Août, totalement tombée aux mains des marchands informels. Rappelons que le boulevard de l'ALN est l'une des artères les plus larges de la ville, connaissant une circulation assez fluide ; les mêmes interlocuteurs ont vu dans cette interdiction une volonté de briser l'élan commercial de cette avenue. Il semble, toutefois, qu'il y ait eu, à l'origine de cette décision, une interprétation erronée d'un P.-V. d'une réunion au cours de laquelle il a été décrété d'interdire l'accès des poids lourds à la rue de l'ALN. La crainte de voir le canal couvert traversant cette rue, qui s'est effondrée dans l'une de ses parties, subir les mêmes conséquences a motivé cette décision mal comprise, selon des indiscrétions.