La multiplication anarchique des décharges publiques donne du fil à retordre à plus d'une commune. C'est le cas à Bourbia, dans la commune de Tizi n'Berber, où les habitants, indisposés, ne savent plus quoi faire pour contester l'implantation d'une décharge jugée « menaçante ». La colère des riverains est surtout accentuée par le fait que le dépotoir soit implanté non loin des habitations. Et l'association du village ne cesse d'interpeller les autorités locales, au vu des multiples requêtes adressées, sur les risques éventuels qui planent sur la santé des riverains. « Nous avons épuisé tous les recours légaux, mais nos doléances demeurent, à ce jour, lettre morte », déplore M. Tabouri, membre de l'association Tizeghine. Les citoyens témoignent également que l'inexistence du ramassage périodique des ordures ménagères dans cette localité montagneuse n'a fait qu'empirer la situation. Pris entre le marteau et l'enclume, les élus locaux disent être sensibles aux doléances des citoyens. La difficulté de trouver un terrain adéquat pour transférer la décharge en question, les empêchent actuellement d'agir. Il faut dire que le problème des dépotoirs d'ordures ménagères n'est pas propre à Tizi N'Berber, et se pose avec acuité dans plusieurs communes de la wilaya.