Interrogée sur la position de la Fédération internationale des droits de l'homme (FIDH) à la faveur d'une interview qui sera publiée dans une prochaine édition, Mme Souhayr Belhassen, sa présidente, nous a affirmé qu'elle ne connaissait pas l'affaire, qu'elle ne l'avait pas suivie personnellement. Renseignements pris auprès de ses services en notre présence, elle nous signale que l'organisation qu'elle préside ne s'en est pas occupée et qu'elle n'a été saisie d'aucune requête. Il est à rappeler que le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (CNCPPDH), Farouk Ksentini, a estimé, mercredi à Alger, que le maintien de Mohamed Ziane Hasseni sous contrôle judiciaire « n'est pas justifié du point de vue du droit et constitue une atteinte grave aux droits de l'homme ».