Le problème des déchets générés par l'activité des 23 huileries existant dans la commune se pose à Tazmalt. Parmi ces déchets il y a la margine. A priori, cette substance est inoffensive, mais d'après un ingénieur en environnement, elle n'est pas seulement polluante mais toxique aussi. La plupart des tenanciers des huileries aménagent des rigoles qui finissent le plus souvent dans les eaux de l'oued Sahel sans se soucier ni se poser trop de questions sur les conséquences que cela induirait sur la nature. Pour parer à cette agression contre l'environnement, le bureau d'hygiène de l'APC de Tazmalt veille à ce que les presses aient des bassins de décantation. Ceux-ci ont pour finalité de purifier les déchets liquides qui s'y échappent. Malheureusement, ce ne sont pas toutes les huileries qui aménagent ces bassins, malgré les mises en demeure du service concerné. Petit investissement pour le propriétaire de l'huilerie (entre 20 000 et 30 000 DA), le bassin de décantation rend, par conséquent, un grand service à l'environnement. Il n'est pas étonnant de constater à chaque période de presse, que les oueds (Sahel, Lahlou, Amarigh, etc) prennent une couleur grisâtre, et dans les profondeurs un dépôt qui ressemble, à une nuance légère, au pétrole. Cet état de fait, renvoie toujours au projet de réalisation d'une station d'épuration des eaux usées, projetée au village socialiste (3 km de Tazmalt), mais qui ne connait aucune ébauche.