Le député indépendant sortant, M'hamed Meddah-Araibi ainsi que deux citoyens, Khelif Ahmed et Zaid Abdelkader, ont bénéficié, avant-hier samedi, de l'acquittement dans l'affaire qui les opposait à l'ex-wali de Chlef muté à Annaba. Ils étaient poursuivis pour les « inscriptions hostiles » découvertes sur les murs de la région en 2005. Il y a lieu de signaler que ce procès est le douzième intenté contre l'ex-député par l'ancien wali et son exécutif, après ses déclarations sur des questions liées au développement local durant son mandat (2002-2007). Il avait déjà été condamné à 9, 8 et 6 mois de prison ferme dans les onze plaintes jugées en première instance et qui seront réexaminées par la Cour d'appel le 11 janvier prochain suite à l'appel du mis en cause. Pour revenir à l'affaire jugée récemment par la juridiction de Boukadir, il faut savoir que les avocats de la défense, Maîtres Benyamina et Bouziane, avaient axé leur plaidoirie sur l'absence de preuves, faisant remarquer que le rapport de la Gendarmerie nationale ne mentionnait aucunement les noms des trois accusés. « Quel intérêt avaient nos clients à porter des graffitis ou des inscriptions quelconques dans une commune aussi éloignée ? » Ils ont en outre exhibé un arrêt du Conseil d'Etat qui avait réhabilité l'association « La Citoyenneté » que préside l'ex-député et qui avait été dissoute par l'ancien wali après la découverte des inscriptions en question en 2005.
