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Prison ferme requise contre le directeur et une journaliste d'El Watan
Les internautes se solidarisent et dénoncent le charlatanisme
Publié dans El Watan le 17 - 12 - 2008

Walah tbahdila » (c'est honteux), « Dawlet Miky », « C'est kafkaïen », « Mahzala » (mascarade), « C'est désolant »... Sur la Toile, les commentaires sont à la fois abondants et critiques sur le dernier procès opposant El Watan à un « raqui » (guérisseur exorciste).
Un procès lors duquel le parquet a requis deux mois de prison ferme contre le directeur de la publication et la journaliste, auteur du reportage considéré par le plaignant comme diffamatoire. Les internautes s'interrogent avec désolation sur le fait qu'un « raqui » puisse intenter un procès contre des journalistes au lieu d'être, lui-même, traduit devant la justice. « Mon Dieu, qu'est-ce qui se passe au pays de Bennabi, Yacine et Mouloud Feraoun », s'exclame un lecteur. « Laissez-moi douter, SVP, de l'indépendance de la justice », lâche un autre, qui se demande ce qu'attend l'ordre des médecins pour prendre cette affaire « au sérieux » et « enlever le droit d'exercer la profession » à cette personne. « Walah Tbahdila, en 2008, traiter une migraine avec du miel, de l'huile d'olive et de l'eau minérale !? », s'étonne un habitué de la Toile qui se présente comme un « ex » Algérien qui vit à Montréal. « Je trouve que c`est aberrant ! », réagit un lecteur sur le forum du journal, exprimant sa « répugnance » par rapport à cette affaire.
« Ce qui m'étonne, c'est qu'on puisse pratiquer la médecine sans faire partie de l'Ordre des médecins et que, finalement, de telles pratiques charlatanesques puissent être admises de fait par la justice (…). Le comportement et la demande du procureur sont néanmoins affligeants tant le manque de respect vis-à-vis des intellectuels, représentés par les journalistes, est flagrant », peste un lecteur virtuel. Pour certains, la justice semble « aveugle » puisqu'elle met la victime à la place du bourreau. « Incroyable mais vrai ! On vit dans quel bled ? C'est vraiment désolant. Je n'ai pas été chez ce médecin ni assisté à l'audience. Mais cette journaliste n'est pas folle au point de mentir. Pourquoi ce médecin demande-t-il un tuteur, cette journaliste s'est présentée pour se soigner et non pas pour se marier pour avoir un tuteur ? Elle a eu de l'eau minérale, de l'huile d'olive et du miel pour soigner une migraine ; si c'était une autre maladie plus grave, quel remède lui aurait-il prescrit ? » « Un médecin qui en a le titre mais qui pratique la médecine à sa guise. Où est la loi, les règles morales, la justice ? En définitive, le journaliste peut dormir sur ses deux oreilles même en prison, car il a vraiment fait son boulot », commente un autre lecteur. Nombreux sont ceux qui expriment leur solidarité avec les deux journalistes dans cette affaire pas comme les autres. « Un grand bravo à Salima Tlemçani qui a touché à des sujets sensibles et dévastateurs, qui tendent à prendre des dimensions nationales et qui sont la sorcellerie et le charlatanisme », écrit un internaute.
« La rokia est devenue un commerce très prolifique », relève un autre. « Ce ‘'docteur'' a une façon bien particulière de prodiguer des soins, surtout pour une migraine. Je tiens à vous dire que de tels faits et comportements de docteurs en tous genres sont malheureusement légion en Algérie ; la population algérienne, fragilisée par ses problèmes quotidiens, est (devenue) une proie facile pour des ‘'docteurs'' en tout genre qui ont de très bonnes connaissances non pas pour guérir les patients, mais pour leur soutirer des prix de visite parfois supérieurs aux tarifs des vrais spécialistes en médecine officielle », fait remarquer A. B., un adepte de la Toile. Un autre lui emboîte le pas et souligne que « prescrire de l`eau fraîche et dire que c'est une "lotion magique" s'appelle un "placebo". Est-il permis d'utiliser un placebo en médecine conventionnelle pour guérir une "maladie" psycho-somatique ? ».


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