Les fuites d'eau, récurrentes, et à outrance, à la cité Benchergui, sont devenues, avec le temps, un problème de taille, auquel fait face cette cité populeuse, située dans la banlieue ouest de la ville du Vieux Rocher. Ces eaux, en stagnant, dégagent des odeurs nauséabondes, incommodant les riverains, particulièrement ceux occupant le lotissement El-Djebass, où il a été enregistré le plus de déperditions du liquide précieux. L'on peut, par ailleurs, constater de visu une première et très ancienne fuite (datant de 4 ans), selon les habitants du quartier, qui émane de l'école primaire Touati Mohamed, une autre, enregistrée il y a 5 mois, le long de la voie principale du lotissement, en plus de celle localisée à proximité de la salle de soins. Ceci, sans oublier l'égout éclaté, provenant de la cité Ciloc et débouchant directement sur l'entrée principale de Benchergui, avec une menace certaine de maladies. Outre le problème de ces fuites d'eau potable, persistant d'ailleurs en dépit des réclamations de la population auprès des services communaux, le calvaire du transport public, au niveau de cette même cité, vient s'ajouter à ce lot de misèrs, causant encore plus de désagréments aux habitants. Les 14 bus de marque Sonacome, assurant la ligne centre-ville-Benchergui, refusent catégoriquement de monter jusqu'au terminus, fixé à côté du cimetière, prenant comme point d'arrêt final le pont, situé sur la partie inférieure de la cité. Selon un PV établi suite à une visite d'inspection effectuée le 30 juillet passé par une commission composée de plusieurs responsables, dont le délégué du secteur urbain de Boudraâ Salah, duquel dépend administrativement ladite cité, l'intérimaire du directeur du transport et celui du chef de daïra, le refus affiché par les transporteurs privés a pour cause « l'état déplorable de la route qui, non seulement mettrait à mal les véhicules, mais pourrait être à l'origine de regrettables accidents ». Aucune solution n'a pu être dégagée à ce niveau, pour l'heure, et les choses sont toujours en l'état, bien qu'il ait été décidé, à l'issue de la visite de la commission, la désignation d'un groupe d'architectes pour l'étude de la route en question, en sus de la préparation d'une fiche de travaux, à lancer dans les meilleurs délais. D'autre part, les habitants de Benchergui soulèvent le problème de l'insécurité, notamment la nuit, affirmant en ce sens que beaucoup d'agressions ont été enregistrées en l'absence de sûreté urbaine dans leur cité. Néanmoins, ils se disent satisfaits de l'éclairage public et du raccordement au gaz, lesquels ont été tout de même pris en charge. Il a été également fait mention de la construction en cours d'une nouvelle école primaire dans cette cité à la limite de l'enclavement, d'une capacité d'accueil de 480 élèves. Les travaux, ayant commencé au début du mois de septembre, devront s'étendre sur une durée de 8 mois.