Depuis l'indépendance et jusqu'à nos jours, la cité «Labyrinthe» n'a connu ni travaux d'aménagement ni réhabilitation du vieux bâti. La cité El-Oued, dénommée aujourd'hui El-Moustakbel fut construite anarchiquement pendant les années 60. Elle est située à quelques mètres du siège de la daïra et de la Protection civile. Depuis l'indépendance et jusqu'à nos jours, la cité «Labyrinthe» n'a connu ni travaux d'aménagement ni réhabilitation du vieux bâti. La cité est composée d'un pâté de maisons érigées illicitement. Actuellement le quartier est livré à lui-même. Les élus locaux lui ont tourné le dos. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Les jeunes vivent une situation intenable, chômage, pauvreté et misère sont le lot quotidien d'une frange de la société livrée à elle-même. L'état des routes de cette bourgade est dans un état désastreux. Les trottoirs et les avaloirs sont inexistants. Pendant l'hiver, les ruelles deviennent un véritable bourbier. Il est utile de signaler qu'au niveau de cette cité se tiennent le souk hebdomadaire et le marché au bétail. En fin de journée, les marchands laissent un tas d'ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes que respirent les écoliers de l'établissement Larbi-Tebessi. Donc la santé des enfants et des riverains est en réel danger. En outre, les rives de l'oued situées en face de ce quartier sont jonchées de déchets et la commune n'y a jamais mis les pieds pour nettoyer ou curer cet l'oued. Les eaux stagnantes près du puits communal d'eau potable dégagent des odeurs rendant l'air irrespirable. Le spectre des MTH hante les esprits des résidents qui risquent d'être contaminés. Le président de l'association du quartier El-Moustakbal, en l'occurrence, M.Karim Djaghmoune, a, lors d'une réunion, tiré à boulets rouges sur les élus locaux qui ne s'inquiètent nullement de l'état lamentable où se trouve la cité. Il est à noter que le quartier en question a un éclairage public dont la majorité des lampes est grillée. Dès que la nuit tombe, la cité est plongée dans une obscurité totale. L'eau potable n'atteint pas les habitations situées sur les hauteurs de la cité. Dans une lettre adressée au wali de Mila, dont une copie est parvenue à notre rédaction, le président de l'association attire l'attention du premier responsable sur le calvaire et la misère que vivent les habitants du «bidonville» El-Moustakbal et par la même, il demande aux pouvoirs publics d'intervenir dans l'immédiat afin d'atténuer les souffrances des habitants dudit quartier qui supportent les négligences et le mépris affichés par les responsables envers eux. Le quartier El-Moustakbal mérite une attention particulière de la part des autorités. Une opération de toilettage et de réhabilitation est plus que jamais nécessaire.