Avec la montée en puissance de la délinquance, un phénomène qui prend de l'ampleur avec le trafic de stupéfiants et le recours des jeunes à l'usage des armes blanches, les habitants des cités situées sur le plateau de Aïn El Bey réclament l'installation d'une sûreté de proximité. « Plusieurs agressions sont perpétrées, aussi bien à l'encontre les habitants que les travailleurs des chantiers installés dans les environs, soit tôt le matin ou tard le soir », affirment les riverains, qui souhaitent toujours que la mise en place de cette infrastructure vienne en appoint à la brigade de la gendarmerie nationale, basée à la cité des 1100 logements, dont les effectifs réduits ne permettent pas, en dépit de toutes les bonnes volontés, d'assurer une couverture efficace des cités placées sous leur compétence territoriale, comptant une population de plus en plus importante. Des quartiers, où se multiplient vols, agressions et tentatives de vols par effraction, et où une bande de dealers y trouvent un champ d'action au vu de la multitude de « coins » propices à un inquiétant trafic de psychotropes. Face à ce fléau, de nombreux chefs de famille estiment que les risques encourus par leur progéniture sont loin d'être négligeables, et à ce titre, ils exhortent les associations de quartiers à multiplier leurs démarches en faveur de l'installation d'une structure policière de proximité.