La capitale des Hauts-Plateaux accueille, actuellement, deux évènements, culturel et commercial, avec un salon national du livre pour enfants et une foire du cadeau. Le premier se déroule entre le 22 décembre 2008 et le 2 janvier 2009 à la salle des fêtes de la ville, et l'on y remarque une forte affluence des familles sétifiennes, venues « s'approvisionner » en livres pour enfants. En faisant un tour dans les stands, très étroits, des 20 exposants et maisons d'édition, l'on est forcé de conclure que c'est une « braderie » de livres dépassés, que l'on n'est pas arrivé à écouler, parce que, en leur temps, ils n'étaient pas à la portée de tout le monde. Les livres scolaires et ceux de coloriage occupent une grande place, alors qu'ils ne devraient pas être les seuls à être à la disposition de nos rejetons. L'objectif de ce salon est de promouvoir la lecture chez l'enfant algérien, ce n'est pas avec des livres à1000 ou 2 000 DA que l'on réussira ça ! Parallèlement au salon, des représentations théâtrales pour enfants, jouées par des artistes de la wilaya, investiront les salles de spectacle de la ville et de quelques localités du sud de la wilaya, comme Aïn Azel, El Eulma, Aïn Abessa, Guidjel, Hammam Sokhna, Bazer Sakhra et Aïn Arnat. Une autre activité accompagne ce salon : deux conférences sur « l'écriture pour l'enfant entre la réalité et l'ambition » se déroulera en deux étapes, samedi 27 et mardi 30 décembre au niveau du théâtre municipal de Sétif. Quant à la foire du « cadeau », ayant ouvert ses portes le 23 décembre, et se déroulant à la salle des expositions d'El Maâbouda, elle réunit quelques exposants, lesquels pratiquent, pour la plupart, des prix équivalents, sinon plus élevés que ceux des magasins de la ville. Certaines marques d'appareils électroménagers, qui annoncent des baisses de prix, pouvant atteindre les 5 000 DA, ne peuvent sauver une manifestation qui s'apparente à un souk bas de gamme. Bref, dans ces deux affaires, seuls les gardiens de parking, plus nombreux qu'à l'ordinaire, se font leur beurre, et ce bien sûr sous les yeux des services de police, que ce soit à Maâbouda ou à Aïn Fouara.