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L'embargo ou une mort lente pour un million et demi de palestiniens
Publié dans El Watan le 28 - 12 - 2008

Depuis plus de deux ans d'embargo imposé par Israël à la bande de Ghaza, en Palestine occupée, le peuple palestinien vit une véritable crise humanitaire qui a suscité, mercredi dernier l'inquiétude du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
Tous les rapports des ONG internationales des droits de l'homme font état d'une grave situation qui s'apparente à un crime contre l'humanité, relevant de la Cour pénale internationale. Les appels incessants et condamnations de la communauté internationale et de l'ONU de cette logique criminelle n'ont malheureusement eu aucun effet. Israël maintient son blocus, en dépit d'une situation humanitaire des plus dramatiques. En effet, cet embargo a privé plus d'un million et demi de personnes de nourriture et de médicaments, 800 000 d'électricité et engendré une paupérisation de plus en plus grande de la population, 80% des familles vivant désormais en dessous du seuil de pauvreté. La pénurie en carburants paralyse tous les services de base, y compris ceux d'assainissement et d'approvisionnement en eau potable, alors que les hôpitaux sont incapables d'assurer leur mission de sauver des vies humaines. Les enfants sont privés de lait et de produits de première nécessité, comme l'huile alimentaire, la semoule et la farine, alors que de nombreuses installations publiques, les écoles notamment, ont été détruites par des attaques militaires et des centaines d'entreprises et de commerces ont fait faillite, poussant la moitié de la population en âge de travailler au chômage. La fermeture de la centrale électrique de Ghaza, faute de carburant et de pièces détachées, a affecté tous les aspects de la vie quotidienne de la population, dont 60% n'a d'eau courante qu'une fois tous les 5 à 7 jours, et a doublé (40 millions de litres par jour) le volume des eaux usées rejetées sans traitement dans la mer. Le 9 décembre dernier, le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les territoires occupés, Richard Falk, a appelé les Nations unies à agir face à cette crise, en déclarant dans un communiqué rendu public : “Quelle qu'en soit la difficulté politique, il est temps d'agir (...) Au minimum, un effort urgent devrait être mis en œuvre par les Nations unies pour appliquer la norme de la responsabilité de protéger une population civile soumise à une punition collective équivalant à un crime contre l'humanité. »
Pour sa part, l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés palestiniens dans le Proche-Orient (UNRWA) a mis en garde, la semaine passée, contre la chute drastique des quantités de stocks humanitaires et de carburant autorisées vers Ghaza, qui a causé, selon le communiqué, une situation qualifiée de « la pire » de toute son existence. L'office a, également, fait état des coupures quotidiennes d'électricité, de pénuries de gaz, de produits frais et d'eau, dont souffre la population de Ghaza, notamment les 750 000 enfants otages de la logique criminelle de l'armée israélienne. Situation qui a d'ailleurs poussé Ban Ki-moon, le SG de l'ONU, à exprimer il y a quelques jours sa préoccupation face au « risque d'une aggravation de la souffrance et de la violence ». Ban Ki-moon s'est également déclaré « préoccupé par le fait que des centaines de milliers de personnes sont privées d'aide alimentaire et d'autres de secours d'urgence ». Il a appelé l'Etat hébreu à autoriser, « de manière urgente, un approvisionnement constant et suffisant en carburants et en aide humanitaire », tout en l'exortant à « faciliter le travail » de l'Office de secours et de travaux d'UNRWA et celui d'autres agences humanitaires, « en accordant un accès sans entrave » aux fonctionnaires de l'ONU et travailleurs humanitaires. En novembre dernier, c'est le CICR qui a rendu un communiqué sur la situation à Ghaza, marquée selon l'ONG, par la suspension « complète » des importations de vivres, de médicaments et de gaz, précisant que « seule une petite quantité de carburant destiné à l'usine électrique de Ghaza a pu entrer ».
Le CICR a indiqué, en outre, que « le bouclage aggrave la situation déjà précaire » qui prévaut dans la bande de Ghaza et a mis l'accent sur « les conséquences désastreuses pour la plupart des habitants (...) Depuis l'embargo imposé par Israël à la bande de Ghaza, en 2007, la situation humanitaire a continué de se détériorer. De nombreuses familles ont déjà été obligées de réduire leurs dépenses en nourriture et en vêtements au strict minimum nécessaire pour leur survie. Des mesures restrictives supplémentaires, notamment celles qui frappent l'acheminement vers la bande de Ghaza de produits de première nécessité, ne peuvent que rendre la vie aux Ghazaouis encore plus difficile. Quelles que soient les considérations politiques ou les raisons de sécurité susceptibles de justifier de telles mesures, ce n'est pas à la population civile d'en payer collectivement le prix. » Malheureusement, aucun de ces appels n'a eu d'effet sur la volonté d'Israël de poursuivre sa politique criminelle de sanction collective imposée à la population civile.


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