Depuis plusieurs années, le CEM n'arrive pas à se relever pour rivaliser avec les autres établissements, notamment en matière de résultats à l'examen du BEM. Depuis au moins quatre ans, année du départ à la retraite de l'ancien directeur, l'établissement est plongé dans une instabilité criante. Chaque année, des directeurs intérimaires qu'on appelle communément des faisant-fonction, se succèdent à la direction du CEM et chacun tente, au mieux, de limiter les dégâts, se sachant partant dès le 3 juillet, date de départ pour les grandes vacances. Cela engendre des désagréments et des blocages qui influent directement sur le rendement scolaire des élèves. L'autre problème soulevé par les parents, est celui de l'insuffisance de salles de classes. Certains niveaux ont entre 42 et 45 élèves. Les classes de 2e année font cours dans des caves, qui ne répondent pas aux normes requises et ne peuvent contenir que 25 élèves dans des conditions plutôt dramatiques : tables serrées dans des pièces qui sont très peu aérées avec des infiltrations des eaux pluviales. Une proposition d'extension pour la réalisation des classes, à été soumise au chef de daïra. Il s'agit de celle d'un citoyen qui voudrait céder son terrain situé à proximité du CEM mais il souhaiterait, en contrepartie, bénéficier d'un logement de type social pour ses enfants. Cette proposition aurait été acceptée par le chef de daïra. L'autre problème qui soulève l'ire des parents d'élèves est celui de la cantine scolaire qui reste toujours fermée, alors qu'elle est achevée depuis longtemps. En l'absence de cuisinier et de magasinier, les élèves sont privés de repas. Alors que des cuisiniers sont un peu partout sans emploi, le DE, lui, informe les parents qu'il ne dispose d'aucun cuisinier au niveau de l'académie. Les rouages bureaucratiques sont pénalisants. Peut-être faudrait-il encore que l'APC se charge de payer un employé dans le cadre du filet social. Enfin, les parents souhaitent la réalisation rapide d'un préau extérieur pour que leurs enfants puissent s'abriter en temps de pluie. Pour tous ces problèmes, les parents exigent des garanties et des délais fixes.