La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), section de Tlemcen, a organisé, jeudi dernier, dans son siège, une journée d'étude ayant pour thème « Les droits de l'Homme et la presse de proximité » à laquelle ont participé des journalistes, des magistrats, des avocats et des représentants d'autres secteurs. Cette ligue, qui se qualifie comme contre-pouvoir, se fixe comme objectif essentiel d'informer et d'interpeller les pouvoirs publics et les citoyens dans le but de « remédier à des situations qui portent atteinte aux droits fondamentaux ». Selon M. Zerrouk, le président, « La Ligue examine les initiatives législatives et veille au respect des lois, des conventions et des pratiques qui garantissent les droits humains ». La LADDH élabore des contre- rapports ou des analyses alternatives aux rapports officiels, rédige des interpellations et des communiqués sur les libertés individuelles… Pour M. Falah, vice-président, « La sensibilisation aux droits humains passe par la mise sur pied d'actions et de projets à l'attention d'un public de tous âges et de tous horizons. La sensibilisation passe, aussi, par la collaboration avec la presse : des conférences, des colloques et des débats doivent être régulièrement organisés ». La presse est l'un des piliers, toujours selon M. Falah, du système démocratique et un moyen de lutte contre la corruption et pour la réalisation du développement. « Le passage à une presse plus professionnelle, tient à souligner l'orateur, ne se réalisera pas par le harcèlement judiciaire et l'emprisonnement des journalistes ». Enfin, nous apprenons qu'un rapport de sept pages, ayant trait à différentes atteintes aux droits de l'Homme, à Tlemcen, sera rendu public dans les prochains jours…