La Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH) initie un projet, qui a pour thème : “Citoyenneté et renfoncement des relais de la société à la pratique démocratique.” Le projet, financé par la délégation de la Commission européenne et soutenu par le Comité international pour le développement des peuples (CISP), touchera des relais de la société : les journalistes, les avocats et les élus, locaux et régionaux, des wilayas de Béjaïa, Tizi Ouzou et d'Alger. À Béjaïa, les cycles de formation et les séminaires, prévus à partir du mois de septembre prochain, seront abrités par le Centre de documentation sur les droits de l'homme. Pour les promoteurs de ce projet, M. Saïd Salhi, de la LADDH et Charlotte Dubesset du CISP : “Notre objectif est de donner à la société, au travers de ses relais, des outils afin qu'elle puisse elle-même faire la promotion de ses droits et de ses libertés, notamment les libertés d'expression, de participation aux affaires de la cité, d'interpellation des pouvoirs publics et de prendre en main son destin.” Quelque 300 personnes seront touchées au travers de ces formations et séminaires dont une trentaine d'avocats, une cinquantaine d'élus et autant de journalistes, confirmés ou débutants. Pour les premiers relais, avocats et élus, la LADDH y a prévu des séminaires ou colloques sur des questions d'actualité en rapport avec les droits de l'homme. Quant aux journalistes, 8 journées de formation y sont prévues. Il s'agit d'initier les professionnels des médias (presse écrite et radio notamment) aux droits de l'homme, a-t-on précisé.