Marche pacifique des lycéens à Chlef En solidarité avec les populations martyres de Ghaza, de nombreux lycéens sont sortis spontanément hier dans la matinée pour dénoncer la barbarie israélienne et les dirigeants arabes qui se murent dans un silence étrange face à un massacre au quotidien. Ils étaient au moins 400 jeunes à prendre part à cette marche pacifique sans autorisation ni parrainage de quiconque. Munis du drapeau national et de l'emblème palestinien, ils ont pris le départ du lycée Ouarsenis, à la périphérie sud de Chlef, avant de parcourir les principales artères du chef-lieu de wilaya, sous l'œil d'un dispositif sécuritaire discret. La police, qui était présente le long de l'itinéraire, n'est pas intervenue et a laissé les manifestants s'exprimer en toute liberté jusqu'à la fin. Ces derniers en ont profité pour crier leur douleur et dénoncé l'escalade sioniste sur les civils de Ghaza, qui en est à sa deuxième semaine. La marche a été suivie par une foule nombreuse qui était massée le long des rues empruntées par les lycéens. Elle s'est arrêtée un moment devant les sièges de la wilaya et de l'APW avant de s'ébranler vers la radio locale où des jeunes ont pris la parole pour appeler à la fin de l'agression barbare et à la solidarité agissante des pays arabes et musulmans. « Nous avons mal au cœur de voir nos frères à Ghaza massacrés par les sionistes sous l'œil complice de certaines puissances et leurs alliés. Par ce geste, nous voulons non seulement dénoncer ce génocide mais aussi demander au monde arabe d'intervenir en urgence pour limiter les dégâts », ont-ils déclaré. Leur appel sera-t-il entendu ? Regroupement de la société civile à Oran Des élus, des cadres et des militants de l'Alliance présidentielle, des représentants de l'UGTA et des organisations de la famille révolutionnaire, des universitaires ainsi que des citoyens se sont regroupés hier à la salle Es Saâda à Oran pour dénoncer les crimes perpétrés par l'armée israélienne à Ghaza. Lors de cette rencontre, la parole a été donnée à des ressortissants palestiniens, notamment des étudiants, pour s'exprimer sur le drame vécu par les populations de Ghaza et remercier des jeunes de l'UNJA qui ont présenté des spectacles en hommage au peuple palestinien. Dans une déclaration rendue publique à l'occasion, les organisateurs, qui ont insisté pour que cette rencontre se fasse au nom des citoyens d'Oran, ont salué « la position officielle de l'Algérie qui s'est prononcée contre l'occupation israélienne et qui a toujours adopté la même position vis-à-vis de la cause palestinienne en multipliants des initiatives diplomatiques au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, de la Ligue arabe et d'autres rencontres internationales ». Le même communiqué demande une intervention d'urgence pour faire cesser la guerre sioniste sur Ghaza, l'ouverture sans condition du passage de Rafah par les autorités égyptiennes en faisant pression sur elles, la levée du siège imposé par Israël, le boycott diplomatique d'Israël et l'utilisation de l'arme du pétrole. A noter que plusieurs lycéens ont pris l'initiative de sortir dans la rue pour exprimer leur solidarité avec les victimes de Ghaza. Des groupes de jeunes ont défilé dans plusieurs quartiers de la ville. Marche des étudiants à Boumerdès Une centaine d'étudiants de la faculté des sciences de l'université de Boumerdès ont organisé hier une marche de solidarité avec la population de Ghaza. Les manifestants ont tenu à exprimer leur indignation et leur colère contre l'agression israélienne sur la bande de Ghaza. La procession s'est ébranlée de la faculté des sciences et a sillonné le principal boulevard de la ville de Boumerdès. Les manifestants arboraient des pancartes dénonçant les attaques israéliennes contre la bande de Ghaza. Cette manifestation, qui a regroupé environ 200 personnes, a été organisée par l'UGEL. Les organisateurs voudraient « interpeller la communauté internationale afin qu'elle agisse dans le sens de faire cesser ces agressions ». A. Yechkour, D. B., M. Z.