Entamé depuis trois ans, le programme d'assainissement des vides sanitaires dans les immeubles gérés par l'OPGI, a atteint un taux de 44 %, selon les déclarations de Nasreddine Azem, directeur général de l'Office. Ce dernier ne manquera pas de rappeler que sur les 5 000 vides sanitaires recensés dans les douze communes de la wilaya, 2 200 ont été traités avec les propres moyens de l'OPGI, qui a fait appel aux services de l'Office national d'assainissement (ONA), surtout que la plupart de ces caves, qui se trouvent inondées, n'ont pas été visitées depuis trente ans. « Nous ne nous sommes pas contentés du nettoyage, on a procédé aussi à la modification des réseaux des eaux vannées et ménagères dans des conditions pénibles car ces endroits sont souvent difficilement accessibles », a noté le même responsable. L'on apprendra à ce sujet qu'un montant de 50 MDA (millions) a été consacré aux vides sanitaires de la commune d'El Khroub entre 2006 et 2007, parallèlement à d'autres opérations similaires réalisées dans les communes d'Ibn Ziad et de Aïn Abid. Si l'office table à atteindre un taux de 50 % durant le premier semestre de l'année 2010, beaucoup reste à faire dans certains quartiers de la ville de Constantine où des entresols ont été squattés par des familles, qui les ont transformés et aménagés en habitations. Le cas des 18 familles de la cité des Terrasses n'est pas le seul à citer, surtout que le phénomène tend à se généraliser dans plusieurs cités.