Durant cet hiver, des quantités non négligeables de pluies sont tombées sur Blida et toute la Mitidja, et l'on constate cette incapacité à assurer l'évacuation des eaux pluviales dans la majorité des quartiers de la ville et des villages environnants. La plupart des habitants de Blida constatent depuis toujours que « lorsque les pluies tombent abondamment pendant quelques minutes, les quartiers sont inondés, impraticables et infréquentables. Les riverains doivent marcher dans l'eau pour pouvoir rentrer chez eux ou aller au travail ». Les citoyens disent que rien n'a été fait en automne, il n'y a qu'à voir les abords du marché Guessab, la gare routière, Ben Achour, R'mel, Bouarfa où il y a des flaques d'eau boueuse que tous les passants essayent de contourner ou d'éviter... Les trottoirs carrelés par des « entreprises », beaucoup plus préoccupées par le chèque à encaisser que par la qualité du service, sont impraticables tellement ils sont boueux. Les avaloirs n'assument plus depuis longtemps leur rôle d'évacuation des eaux pluviales car des déchets de toutes sortes y sont jetés. Pour certains, il semblerait que c'est un problème de calibrage des canalisations qui ne peuvent absorber toutes ces quantités de pluie. Pour d'autres, il s'agit aussi d'un réseau d'évacuation inadéquat. « Les citoyens sont appelés à éviter d'obstruer les caniveaux et les cours d'eau par leurs déchets. Le curage et la maintenance réguliers par les services compétents sont également nécessaires et doivent se faire à temps, comme c'est le cas actuellement en prévision des grandes pluies », nous dira un élu local. Un programme bien préparé et une coordination des actions entre tous les intervenants pourraient, l'année prochaine, puisqu'il est déjà trop tard cette année, comme celle qui l'avait précédée, avoir l'efficacité souhaitée en cas d'intempéries.