Trois femmes retraitées d'un certain âge se retrouvent dans une situation des plus précaires à Alger. Elles sont en conflit avec l'EPIC PRESCO pour une expulsion de leurs logements de fonction. Le tribunal a statué en faveur de l'EPIC PRESCO pour leur expulsion des logements qu'elles occupent. Deux des trois femmes se retrouvent sans logement, contraintes de vivre à droite à gauche, pour ne pas dire dans la rue depuis le 28 juin pour l'une et 31 juillet pour l'autre, alors que la troisième femme s'attend sans doute à connaître leu même sort. Pourtant, elles justifient pour deux d'entre elles de plus de trente années d'exercice à l'EPIC PRESCO et d'une invalidité de travail pour la dernière. Aujourd'hui, contraintes de vivre dans une grande précarité, les trois retraitées se retrouvent à la rue sans une réelle proposition de relogement par les autorités. Ces citoyennes, par crainte compréhensible et justifiée, ont quitté leurs demeures. Une intervention policière est devenue imminente suite à la confirmation du jugement par la cour d'Alger. Depuis, elles ont sollicité à maintes reprises l'ensemble des autorités, dont des lettres adressées au wali d'Alger en personne, afin de trouver une issue favorable à leur situation plus que malheureuse. Sans surprise, les lettres adressées à la wilaya restent pour l'instant sans aucune réponse. Les responsables de la wilaya et de l'EPIC PRESCO refusent même de les recevoir pour une audience. Elles se retrouvent face à «un mur de silence» comme elles le soulignent. Pourtant, elles ne demandent pas la lune, mais juste de pouvoir bénéficier d'une possibilité de relogement. Elles se battent pour pouvoir vivre paisiblement dans un logement digne et profiter de leur retraite méritée.