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Ferme Si Rabah-Sidi Bel Abbès
Un conflit et des non-dits
Publié dans El Watan le 11 - 01 - 2005

Erigée en une structure pilote en 1982 et placée sous la tutelle de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Sidi Bel Abbès, la ferme Si Rabah, qui emploie une trentaine de travailleurs agricoles, vit depuis quelque mois au rythme d'un conflit lassant dont une bonne partie s'est déroulée jusqu'alors devant les tribunaux.
A l'origine du conflit, le licenciement de 15 ouvriers agricoles, le 24 décembre 2002, de manière « abusive », après un mouvement de grève enclenchée par les travailleurs, soutiennent les ouvriers. « Après 7 mois de réflexion, nous avons esté le gérant en justice le 12 août 2002. Le 2 février 2003, nous avons eu gain de cause, c'est-à-dire le paiement de tous les mois que nous avons passés sans travail et la réintégration à nos postes respectifs (...). Muni d'un mandat d'exécution, l'huissier de justice se présente à notre exploitation à cet effet. Après les délais réglementaires, l'huissier arrive à bloquer les comptes de la ferme et à la saisie du matériel et du cheptel (environ 600 têtes de moutons). Arrive alors le tour du commissaire-priseur qui se présente à la ferme et commence son travail pour une éventuelle vente aux enchères du cheptel. Ce n'est qu'à ce moment que le directeur général de la société agricole d'exploitation (SAEX) envoie son directeur commercial avec un chèque à blanc pour le paiement de 26 mois de salaires pour chacun des travailleurs licenciés, à savoir 380 millions de centimes », avancent-ils dans une lettre adressée aux responsables concernés. « Le 18 décembre 2004, le gérant de la ferme a commencé à vendre le cheptel et continue à gérer l'exploitation comme si de rien n'était. » Pour eux, il s'agit là « d'une mauvaise gestion et d'un sabotage caractérisé de la ferme par le gérant, avec la bénédiction du directeur général de la SAEX. » Pour M. Bouhaouss, gérant de la ferme, le problème des indemnités et des salaires impayés reste entièrement posé, même s'il reconnaît que la décision de justice n'a pas d'effet suspensif. « Nous avons fait appel devant la cour suprême car on ne conçoit pas que la direction concède 26 mois de salaires au moment où la relation de travail qui l'a liée aux travailleurs licenciés, pour la plupart contractuels, était entièrement rompue. Pour lui, beaucoup de non-dits entourent cette affaire. Il évoquera, à ce propos, le rapport d'audit établi par Kramou Ali, commissaire aux comptes, à la demande de la société de gestion des participations et de développement agricole (SGDA). Un rapport d'audit dont une copie nous a été remise. « Le conflit social opposant les travailleurs agricoles de l'EURL Si Rabah et l'actuel gérant est sous-tendue à notre sens par un ensemble d'éléments non-dits, notamment une résistance latente de certains travailleurs au caractère étatique de la ferme, contrairement à d'autres qui ont été cédées à leurs personnels respectifs (...), l'introduction de nouvelles règles de gestion par le nouveau gérant, l'opération d'audit financier de l'EURL Si Rabah pour l'exercice 2000 et la gravité des faits contenus dans le rapport d'audit où plusieurs personnes, dont l'ex-gérant, seraient responsables », retient en conclusion le commissaire aux comptes. C'est dans ce contexte, relève-t-on, qu'une partie des travailleurs agricoles a fait cas de malversations par le gérant actuel pour demander son départ. « En réaction à cette situation, la direction de la ferme a entamé la mise en œuvre de la procédure disciplinaire qui, en dépit de quelques manquements, s'inscrit dans la loi sur les relations de travail et, notamment, l'article 73 modifié », précise le commissaire aux comptes. Gardant son statut d'EPIC jusqu'en 1999, la ferme qui s'étend sur une superficie de 480 hectares se convertira à cette date en EURL, avec comme actionnaire la SAEX Ouest. Ainsi, le statut de la ferme pilote, située dans la localité de Tessala, a évolué conséquemment aux différentes réorganisations du secteur agricole. Depuis l'année 2000, elle s'est inscrite dans un ambitieux programme de reconversion pour l'implantation du vignoble dans le cadre de la politique de développement initié par l'ONCV.

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