Le commun des citoyens de Boudouaou s'interroge sur la dégradation rapide des réalisations effectuées dernièrement incriminant les entreprises réalisatrices et les pouvoirs publics qui « apparemment n'exigent aucune garantie quant à la durée de vie des réalisations ». L'éclairage public réalisé à H'laïmia il y a quatre mois n'est plus utile car les lampadaires sont carrément cassés ou, dans le meilleur des cas, inclinés. Sur les rares poteaux qui tiennent encore bon les lampes sont grillées. « Il y a à Boudouaou des poteaux électriques qui datent de l'ère coloniale et qui tiennent encore droit. Ici on a planté ces lampadaires au mois de septembre dernier et presque aucun poteau n'est resté d'aplomb. En outre au lieu d'éloigner les poteaux de la chaussée afin de pouvoir élargir cet important chemin de wilaya à l'avenir, on les a rapprochés de la route bien qu'il y ait beaucoup d'espace. Les pouvoirs publics doivent être exigeants lorsqu'il s'agit de débourser l'argent des citoyens, mais vous savez à qui reviennent généralement les marchés publics. On n'octroie pas les projets aux entreprises les plus compétentes et les plus sérieuses, mais plutôt aux plus généreuses ». Par ailleurs les trottoirs réalisés au premier semestre 2007, à l'occasion des jeux africains se dégradent eux-aussi. Dans plusieurs endroits les carreaux des pavés se détachent déjà. Le tapis de bitume réalisé durant la même période se dégrade lui aussi à cause de l'absence de fossés latéraux. Les eaux pluviales coulent partout dans les rues de la ville en l'absence d'un réel réseau d'évacuation. Les autorités ne devraient, elles, pas être très regardantes sur la nature des travaux effectués lorsqu'il s'agit de réaliser des équipements publics et autres ouvrages ?