Il le fallait bien ! Devant la multiplication des motocycles et la recrudescence des accidents induits par les deux roues, les services de police et de la gendarmerie de la wilaya d'Oum El Bouaghi ont entrepris des actions à l'effet de mettre en garde les motocyclistes sur les risques qu'ils encourent et qu'ils font courir aux passants. La campagne vise d'autre part le respect du code de la route et du port du casque obligatoire pour le conducteur et celui qui l'accompagne. De toutes les villes qui souffrent de la prolifération des motocycles, Aïn Beïda se dégage du lot. Cette dernière compte des centaines de motocycles qui circulent dans les rues, provoquant parfois des accidents. Les motocyclistes qui font fi de toutes les règles de bonne conduite sont tenus à l'avenir de porter un casque et de respecter le code la route. Les services qui veillent sur la sécurité des citoyens, police et gendarmerie, interviendront pour appliquer la loi en cas d'infraction. Absence de régulation foncière Des citoyens ayant bénéficié de lots de terrains à bâtir ne comprennent pas pourquoi les services habilités tardent à régulariser leur problème. Meziani Z.Dine est de ceux-là. En 2015, il s'est acquitté du prix du terrain concédé par l'Agence foncière de Aïn Beïda et comme beaucoup d'autres, il a entrepris les travaux de son logement. Il reste néanmoins qu'un autre problème est en suspens et concerne celui de la régulation, soit l'obtention de l'acte signé par le directeur de l'agence de wilaya. Or, au niveau d'Oum El Bouaghi, les directeurs qui se sont succédé à la tête de l'Agence n'ont pas eu la délégation de signature, ce qui met dans l'embarras les citoyens de certains quartiers de la ville de Aïn Beïda, à l'instar de ceux de la cité El Moustakbal. La question qui se pose est : pourquoi les autorités en place tardent à régulariser un problème qui perdure ?