Face à la surcharge des classes : Des mesures pédagogiques et structurelles Une série de mesures pédagogiques et structurelles ont été préconisées pour faire face au problème de la surcharge des classes dans les établissements scolaires, a indiqué, hier à Alger, la ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit. La ministre a fait savoir que parmi les solutions adoptées p our cette année scolaire, il y a les classes en préfabriqué auxquelles le secteur a recouru dans les zones d'Alger Est et d'Alger Ouest, entre autres, en raison de la forte affluence de nouveaux élèves, notamment pour le cycle obligatoire, suite aux opérations de relogement dans ces régions. Elle a expliqué que pour pallier cette situation «exceptionnelle et temporaire», il a été procédé à l'installation de 2 à 4 classes en «préfabriqué» dans des établissements scolaires ou au niveau d'espaces vacants contigus, soulignant toutefois que cette solution «ne réglera pas le problème de la surcharge des classes de manière définitive». Citant d'autres solutions, elle a fait état de l'adoption du système de la double vacation, notamment pour le cycle primaire, outre les classes mobiles au cycle moyen. Cité AADL (1) de Bab Ezzouar : Absence d'hygiène dans les immeubles D'après plusieurs locataires de la cité AADL 1 à Bab Ezzouar, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d'entrée se trouvant au rez-de-chaussée, laissant ainsi le reste des immeubles dans une insalubrité déconcertante. Selon un locataire, «les femmes de ménage ne montent jamais dans les étages supérieurs. Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec peu d'eau et sans aucun détergent, le reste de l'immeuble et laissé à l'abandon», confient ses locataires. Et d'ajouter: «Pour que tous les étages soient nettoyés, il faut faire appel à plus de personnel. Un agent d'entretien ne peut à lui seul nettoyer tous les étages. D'autant plus que certains immeubles comptent jusqu'à 16 étages.» «Nous avons pris attache à plusieurs reprises avec les responsables de l'AADL en vue de prendre en charge nos doléances, mais en vain», déplorent-ils. Outre ces problèmes, les locataires tiennent a dénoncer les réparations faites sur les ascenseurs et qui sont souvent bâclées. «Les réparations des ascenseurs qui tombent en panne s'apparentent à du rafistolage. Le jour où un drame arrivera, ce sera trop tard», disent-ils.