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Manque d'entretien et dégradation
Cadre de vie dans les Cités Aadl
Publié dans El Watan le 21 - 11 - 2015

L'entretien des immeubles et des espaces communs fait cruellement défaut dans les cités AADL. Le travail des concierges est pratiquement absent.
Plusieurs cités AADL de la capitale connaissent une dégradation et un amoindrissement du cadre de vie, pénalisant pour les résidants.
L'entretien étant pratiquement absent, les espaces communs tels que les cages d'escalier et les halls d'entrée sont devenus insalubres. A la cité AADL 1 de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d'une multitude de problèmes. «Au fil des ans, les agents de l'AADL se sont complètement désengagés.
Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et à effectuer toutes les tâches d'entretien», confient les habitants. En effet, en l'absence d'agents chargés d'effectuer les tâches d'entretien au niveau des espaces communs, les locataires de certains immeubles sont tenus d'effectuer toutes les réparations à leur charge, notamment celles qui ont trait à l'éclairage dans les cages d'escalier, au réseau d'assainissement, aux canalisations d'eau potable et réseau du gaz de ville.
Le problème qui altère le plus la qualité de vie des locataires est incontestablement celui du manque d'hygiène et l'insalubrité. D'après plusieurs locataires, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d'entrée se trouvant dans les rez-de-chaussée. «Les femmes de ménage ne montent jamais aux étages supérieurs. Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec un peu d'eau et sans aucun détergent, le reste de l'immeuble est laissé à l'abandon», déclarent les locataires de la cité AADL 1 de Bab Ezzouar.
Et d'ajouter : «Pour que tous les étages soient nettoyés, il faut faire appel à plus de personnel. Un agent d'entretien ne peut à lui seul nettoyer tous les étages. D'autant plus que certains immeubles comptent jusqu'à 16 étages», affirme un locataire. Par ailleurs, des locataires déplorent l'état de dégradation de l'entrée de leur bâtiment. «Les escaliers de l'entrée s'affaissent de jour en jour. Un écart visible s'est créé entre le seuil de la porte et les escaliers. Nous avons pris attache à plusieurs reprises avec les responsables de l'AADL en vue de prendre en charge les travaux de réparation, en vain».
Dans le même ordre d'idées, les locataires tiennent à dénoncer les réparations effectuées sur l'ascenseur de leur immeuble, qui se font de manière tout à fait superficielle. «L'ascenseur tombe souvent en panne, car les réparations ne sont pas effectuées de manière professionnelle. Il arrive que les réparateurs enlèvent des pièces d'un ascenseur pour les monter sur un autre. Ces réparations s'apparentent à du rafistolage», déplorent-ils.
Le désengagement des responsables de l'AADL s'illustre également par le laisser- aller qui caractérise la gestion des sites. «Un propriétaire de restaurant s'est permis de construire une bicoque en guise d'extension à son établissement. Cette baraque empiète sur l'espace réservé aux piétons», dénoncent les résidants. Et de poursuivre : «Une colonne de fumée se dégage de cette baraque à longueur de journée. Nous avons sollicité l'intervention des responsables de l'AADL pour mettre un terme à ce dépassement, mais rien n'a été fait».
Signalons que nombre de locataires des cités AADL de la capitale ont été exemptés du paiement des 200 DA des charges consacrés à l'entretien. Selon des locataires de ces cités, «cette décision est une manière de se désengager encore plus», soutiennent-ils. Les locataires lancent un appel à la direction de l'AADL afin qu'elle se penche sur ces problèmes qui altèrent leur cadre de vie, notamment le manque d'hygiène. «Nous pouvons supporter certaines carences, telles que l'absence d'entretien des espaces verts, mais nous ne pouvons pas supporter l'insalubrité et le manque d'hygiène», concluent nos interlocuteurs.


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