A la cité AADL 1, dans la commune de Bab Ezzouar, les habitants se plaignent d'une multitude de problèmes qui altèrent leur cadre de vie. «Les premiers mois, les agents de l'AADL faisaient convenablement leur travail. Au fil des ans, ils se sont progressivement désengagés. Nous sommes réduits à nous occuper nous-mêmes des différentes réparations et effectuer toutes les tâches d'entretien», confient les résidants. En effet, en l'absence d'agents chargés d'effectuer les travaux d'entretien au niveau des espaces communs, les résidants de certains immeubles sont tenus de faire toutes les réparations par eux-mêmes et à leur charge, notamment celles qui ont trait à l'éclairage dans les cages d'escalier, au réseau d'assainissement, aux canalisations d'eau potable et réseau de gaz de ville. Le problème qui gâte le plus la qualité de vie des locataires est incontestablement celui du manque d'hygiène et l'insalubrité. D'après plusieurs locataires, les agents de nettoyage et les femmes de ménage se limitent dans leur travail uniquement aux halls d'entrée. «Les femmes de ménage ne montent jamais aux étages supérieurs. Hormis le rez-de-chaussée qui est nettoyé avec un peu d'eau et sans détergent, le reste de l'immeuble est laissé à l'abandon», assurent les locataires de la cité AADL 1 de Bab Ezzouar. Et d'ajouter : «Pour que tous les étages soient nettoyés, il faut faire appel à plus de personnel. Un agent d'entretien ne peut pas à lui seul nettoyer tous les étages. D'autant plus que certains immeubles compte jusqu'à 16 étages». Et de poursuivre : «Nous avons pris attache à plusieurs reprises avec les responsables de l'AADL en vue de prendre en charge nos doléances, en vain.» Outre ces problèmes, les locataires tiennent à dénoncer la réparation des ascenseurs qui est souvent bâclée. «La réparation des ascenseurs qui tombent en panne s'apparentent à du rafistolage. Le jour où un drame arrivera on dira Allah ghaleb», déplorent-ils.