La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et le Conseil interprofessionnel de la filière avicole (Cnifa) ont signé, hier à Alger, une convention de partenariat portant sur la couverture de l'ensemble des risques liés à la filière avicole à travers le territoire national. La convention a été paraphée par le directeur général de la CNMA, Cherif Benhabiles, et le président du Cnifa, Moumen Kali, en marge d'une journée d'étude sur la filière avicole, présidée par le ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi. Cette convention a pour objectif de couvrir l'ensemble des risques liés à la filière de la volaille, ont souligné les signataires du document. La CNMA s'engage, en vertu de cette convention, d'assurer, à travers son réseau de 67 caisses régionales et 452 bureaux locaux, la couverture de l'ensemble des risques inhérents aux activités et au patrimoine du Cnifa. Ainsi, elle propose aux agriculteurs des couvertures assurantielles couvrant les risques liés à la mortalité de la volaille, comme les maladies qu'elles soient d'origine infectieuse, parasitaire ou métabolique, ont expliqué les responsables de cette compagnie d'assurance publique. Dans ce sens, M. Benhabiles a indiqué, en marge de la cérémonie de signature, que la CNMA a pu indemniser pour 17 milliards de dinars de sinistres liés au secteur agricole durant ces quatre dernières années. «Le montant mobilisé pour l'indemnisation des pertes agricoles liées notamment aux catastrophes naturelles et aux maladies du bétail avoisine les 17 milliards de dinars, dont 3 à 4 milliards ont concerné le secteur avicole», a-t-il précisé. La CNMA, a-t-il poursuivi, se charge également d'assurer les dommages matériels et les bâtiments d'exploitation endommagés par les incendies, ainsi que les volailles se trouvant dans les bâtiments d'élevage et les produits et aliments touchés par le sinistre. «Aussi, la CNMA est disposée à proposer sa participation et son intervention par le biais de son personnel technique, ou de tout autres experts, pour l'évaluation, l'actualisation, la prévention et la protection des biens, et ce, dans les délais les plus courts», a-t-on assuré. Le secteur avicole bénéficie de beaucoup d'égard après la flambée des prix qu'ont connue ses produits ces derniers mois. D'où la décision d'exempter de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) les opérations de vente de l'orge et du maïs, ainsi que les matières et produits destinés à l'alimentation de bétail. R. E.