Avec ses 300 000 ha de terres emblavées, enlèvement des semences à hauteur de 80% et à temps, 850 dossiers financés dans le cadre du dispositif RFIG, la région de Tiaret est appelée à jouer un rôle clef dans cette vision qu'ont les responsables centraux dans le cadre du contrat de performance agricole. Tiaret, avec ses 30 000 fellahs et par le biais de ses structures toutes impliquées dans le processus de valorisation de la production, vise à reprendre sa place de région à vocation céréalière et au-delà hisser d'autres productions telles l'oignon et d'autres produits maraîchers à des niveaux bien meilleurs que ceux engrangés ces dix dernières années, a fait savoir monsieur Abdelkader Mouici, directeur des services agricoles. Pour le plan directeur 2009/2014, une feuille de route a été tracée, dira ce responsable qui parle de nouvelles mesures induites par la loi d'orientation agricole. Des mesures qui n'ont rien à voir avec l'anarchie qui a régné durant l'avènement du PNDA qui a fait perdre du temps et de l'argent à l'Etat. Les contrats programmes, avant d'être individualisés, le seront au niveau des daïras et même au niveau des communes par des campagnes de sensibilisation. Mus par cette nouvelle donne, les responsables, au-delà des règles de prudence, visent outre, la sécurité alimentaire recherchée, l'intensification pour améliorer les programmes. Pour les céréales justement, notre interlocuteur, qui rappelle les faibles moissons engrangées la saison dernière du fait de la sécheresse, évoque le chiffre de 3 millions de quintaux à atteindre, revigoré en cela par une pluviométrie des plus exceptionnelles.