Paradoxale situation que celle que vivent neuf familles, tous d'anciens propriétaires de « Haouch Abadi », une habitation vétuste, située au cœur de la ville de Tiaret et datant de l'époque coloniale que les pouvoirs publics avaient délocalisée vers la cité Sonatiba dans des logements sociaux locatifs gérés par l'OPGI après entente préalable. Opération initiée il y a neuf ans non sans prendre l'engagement de racheter l'immeuble pour le réaménager. Auparavant, les ex-responsables de l'AFCOT (Agence foncière de wilaya), mus par un souci de préserver la sécurité des locataires dans un Haouch menaçant ruine, ont tenu un langage pour le moins rassurant : On vous reloge en attendant la réalisation du projet des 150 logements, de type LSP à « Trig El Beidha ». Promesses consignées même dans un procès-verbal. Il y eut, suite au relogement des plaignants, une opération même de démolition de la toiture, portes et fenêtres de ce Haouch. Neuf années après, alors que les locataires attendaient comme promis le bénéfice de logements LSP, grande fut leur surprise de se voir signifier par lettre datée du 4 janvier 2009, l'annulation de leur inclusion dans le projet 150 logements.