Commune de Bachdjarrah : Les vendeurs informels gênent la circulation L'anarchie est de retour dans plusieurs communes de la capitale, en raison d'un relâchement manifeste de la part des pouvoirs publics. A Bachdjarrah, toutes les rues situées aux abords du marché de fruits et légumes sont envahies par les vendeurs. Résultat : les automobilistes peinent à se frayer un chemin entre les étals de fortune. Même les piétons éprouvent des difficultés pour accéder aux cages d'escalier de leurs immeubles. A El Harrach, les marchands informels ont réoccupé plusieurs espaces, notamment aux abords du marché couvert de fruits et légumes et aux alentours du marché de poissons. Outre ces deux endroits, l'artère principale qui mène du centre-ville de Boumaâti est également envahie par les vendeurs illicites, rendant le déplacement des piétons pratiquement impossible. A partir du bureau de poste jusqu'au marché de Boumaâti, les trottoirs sont occupés par les étals de fortune installés par les marchands informels. Les vendredis, il est impossible pour les automobilistes de franchir cette artère principale, tant les marchands occupent le moindre espace. Même constat à Bachdjarrah, où la rue du marché de fruits et légumes est envahie par les vendeurs, si bien que les automobilistes peinent à se frayer un chemin entre les étals. Evitement de la ville de Aïn Taya : Des extensions de commerces sur les trottoirs A Aïn Taya, la route servant d'évitement pour la ville est devenue étroite, par la faute de certains commerçants qui ont érigé sur le trottoir des extensions pour leurs magasins. Ces extensions construites en forme de cages métalliques occupent toute la surface du trottoir. Les piétons sont contraints de marcher sur la chaussée, mettant ainsi leur vie en danger. Quant aux voitures qui n'ont plus de place pour stationner, elles occupent en s'arrêtant une portion importante de la chaussée. Résultat : un goulot d'étranglement se crée à cet endroit, occasionnant d'interminables embouteillages. Cette route, construite dans le but de décongestionner le centre-ville de Aïn Taya, est devenue elle-même congestionnée. Signalons qu'au départ, ces commerçants avaient installé des étals qui empiètent légèrement sur le trottoir. Non satisfaits de ces agencements, ils se sont mis à ériger des dépendances à leurs commerces sur un espace réservé initialement aux piétons, assure un automobiliste.