La cybergalerie à la rue Didouche Mourad à Alger accueille, depuis le 20 du mois en cours, une exposition de peinture de l'artiste Ali Tebchouche. Cette exposition, qui s'étend jusqu'à vendredi prochain, compte vingt-trois tableaux (acrylique, aquarelles, peintures). Dans une partie importante de ces compositions, on constate l'utilisation de plusieurs couleurs chaudes. Une richesse chromatique en mouvement se dégage de certains tableaux. Dans certaines de ses œuvres, l'artiste peintre a utilisé des figures humaines à l'exemple de la composition Retrouvailles. Néanmoins, ce sont des figures expressives. Il est relevé par le regard aussi le semi-figuratif. La figure humaine chez l'artiste n'est pas figée. Il ne l'interprète pas comme il la voit à l'état brut, mais comme il la sent. Elle est expressive. Elle s'exprime à travers les traits, touches, volumes et couleurs. C'est ce qui se reflète à travers les œuvres Solitude, Sorcières, Attachement, La colère, Portrait de femme. Le plasticien, outre le travail sur les couleurs et les mouvements, interprète des scènes de vie, traduites entre autres par Ramassage des olives, Rencontre à la source, La tisseuse. Mais dans ces cas aussi, il laisse s'exprimer son jeu chromatique. Dans l'imaginaire populaire algérien, les couleurs traduisent des symboles. A titre d'exemple, le bleu ciel reflète le ciel d'où tombe la pluie, laquelle donne vie à tout ce qui est sur terre. Le noir renvoie à la nuit, le repos après les beaux rêves, le jaune signifie soleil qui insuffle au corps cette chaleur tant recherchée et indispensable pour la bonne santé du corps.